Tout sur les Sacrifices Mayas

La mort et ce qui l'englobe peuvent-être déjà un sujet inconfortable à aborder, et cela sans même parler de l'idée de sacrifices humains. L'Histoire du mexique regorge d'événements et de coutumes liées à la mort. Et notamment à l'époque précolombienne, les sacrifices humains se faisaient couramment dans la culture maya. La civilisation maya qui s'étendait sur les terres du sud-est du Mexique, et Mexique central, jusqu'au nord de l'Amérique centrale. Le raisonnement qu'il ya avait par ces coutumes venait de leurs croyances qui disaient qu'il s'agissait d'une offrande de nourriture destiné aux dieux. Le sacrifice d'une créature vivante était une offrande puissante et le sacrifice humain était quant à lui le sacrifice ultime. Normalement, ce n'était que les prisonniers de guerre de haut rang qui étaient sacrifiés, alors que les autres captifs étaient quant à eux utilisés comme main-d'œuvre.

Rituels de sacrifice maya

Ces sacrifices pouvaient se déroulés de diverses manières. Les méthodes les plus courantes étaient la décapitation et l'ablation du coeur. Le dévouement à un nouveau bâtiment ou à un nouveau dirigeant devait se suivre d'un sacrifice humain. Parmis ces sacrifices, beaucoup étaient représentés par les œuvres d'art maya et se déroulaient parfois après que la victime ait été torturée (brûlée, scalpée, battue...). Un art précolombien reconnaissable de par ses glyphes. Dans le cas où le sacrifice se faisait par ablation du cœur, ce dernier avait lieu dans la cour des temples mayas ou bien au sommet de la grande pyramide maya faisant paris des merveilles du monde. La personne sacrifiée était peinte de couleur bleu et portait une coiffe le tout en étant maintenue par quatre assistants symbolisant les directions cardinales. Le nacom, ou fonctionnaire, utilisait un couteau sacrificiel maya pour découper la poitrine de la victime pour en extraire ensuite son cœur. Le cœur était enfin passé au prêtre, connu sous le nom de chilan, qui étalait le sang sur l'image du dieu. C'est une fois que cela se produisait que le corps était jeté dans les escaliers et finalement écorché par les assistants des prêtres. Le chilan terminait en portant la peau du sacrifié, et exécutait une danse rituelle de renaissance.
Ce rite permettait d'apporter espoir et sécurité à la culture maya et montrait ainsi leur propre vision de la mort.

Les Sacrifices Humain Mayas

Comme pour toutes les sociétés humaines, les Mayas se voyaient confrontés à l'incertitude que leur offrait le monde, à des conditions climatiques sévères provoquant sécheresse et tempêtes, à la colère et à la violence des leurs ennemis, et à l'apparition de maladies mortel inévitables. Le panthéon dedié à leurs dieux pouvait leur donnait l'impression de contrôler leur monde, mais pour enfin pouvoir rentrer en communication avec leurs dieux ils devaient accomplir des actes montrant qu'ils étaient dignes de chance et de beau temps.
Les Mayas organisaient leurs sacrifices humains à l'occasion d'événements sociaux bien particuliers. Les sacrifices humains se faisaient particulièrement lors de festivals spécifiques inscrits sur leur calendrier annuel, au moment de crise, lors de la bénédiction de leurs bâtiments, en fin ou début d'une de leur guerre, à la monter du trône d'un nouveau souverain, et enfin à la mort de ce dernier. Le but des sacrifices effectués lors de chacun de ces événements avaient certainement une signification différente pour ceux les ayant effectués.

La Religion dans les Sacrifices Humain Mayas

Les Mayas avaient en grande considération la vie et, selon leur religion, une vie existait après la mort, de manière à ce que le sacrifice humain d'adultes comme enfants ne soient pas perçu comme un meurtre mais plutôt comme le symbole de placer la vie de ces individus entres les mains des divinités. Ainsi, le coût le plus élevé étant la perte de ses enfants, le sacrifice d'enfants était alors considérér comme un acte véritablement saint, effectué en temps de crise ou d'un nouveau départ.
En temps de guerre et lors de l'ascension au pouvoir, les sacrifices humains s'approchaient plus d'une symbolique politique dans la mesure où le dirigeant montraiet sa capacité de contrôler sur les autres. Des chercheurs ont finit par suggéré que le sacrifice en public de leurs prisonnier était destiné à montrer leur capacité et enfin à rassurer le peuple sur le fait qu'il faisait tout leur possible pour rester en communication avec les dieux. Néamoins, Inomata a suggéré que les mayas n'avaient peut-être jamais chercher à évaluer ou discuter la "légitimité" de leur souverain. Le sacrifice humain était donc peut-être qu'une simple étape attendue lors de l'accenssion au poivoir.

Auto Sacrifice Maya

Prêtres et dirigeants mayas faisaient également des sacrifices personnels en utilisant des couteaux d'obsidienne, des épines de raie et des cordes nouées pour tirer le sang de leur propre corps en guise d'offrandes à la divinité. Si par exemple un souverain marya arrivait à perdre une bataille, il était lui-même torturé puis sacrifié. Quant aux objets de luxe, ils étaient placés dans des lieux sacrés comme le grand cénote de Chichen Itza ainsi que dans les sépultures des souverains en même temps que les sacrifices humains.
Nous avons esssayé de trouver le but qui motivait ces sacrifices humains, et nous sommes enclins à mettre en avant nos propres concepts sur la manière dont les gens composant le peuple maya se considèraient comme individus et membres de la société, ainsi que sur la façon dont était établi l'autorité dans notre monde et finalement sur le contrôle que nous pensons que nos dieux ont sur notre monde. C'est ainsi presque impossible d'analyser ce qu'a pu être réellement ces sacrifices pour les Mayas, mais ce n'est pas pour le moins intéressant pour nous d'en apprendre plus sur nous au cours de ce processus de compréhension de la société maya. Il a été communément admis par les experts mayas pendant longemps que les Mayas "pacifiques" d'Amérique du sud et centre mexicain ne se devouaient pas aux sacrifices humains. Cependant, à mesure que qu'image et glyphe se font découvrir, étudiés, pui traduits, il a été démontré que les Mayas pratiquaient effectivement fréquemment le sacrifice humain dans des contextes religieux et politiques.

La Civilisation Maya

La civilisation maya, précédée par les Olmèques, a prospéré dans les forêts tropicales et les jungles brumeuses de la vaste Amérique centrale et du sud du Mexique entre 300 et 1520 avant J.-C. Dans le nouveau-monde, les mayas connaissent leur apogée vers 800 avant J.-C. et a finalement terminer par s'éffondrer mystérieusement peu de temps après. Cette civilisation précolombienne a reussit à surivivre jusqu'à ce qu'on appelle la période post époque classique maya, c'est ensuite que le centre de la culture maya s'est déplacé vers la péninsule du Yucatan. La culture maya existait encore quant à elle au moment de l'arrivé des Conquisadors Espagnols au XVIe siècle vers 1524 après J.C. C'est le conquistador Pedro de Alvarado qui a fait tomber la plus grande des grandes cités-états mayas pour la Couronne lors de conquête espagnole. Même au moment de son apogée, l'Empire maya n'a jamais vraiment été politiquement unifié . C'était plutôt une série de cités-états puissantes et belligérantes ayant une langue, religion et plein d'autres caractéristiques culturelles en commun.
Les premiers personnes ayant étudié les vestiges mayas considéraient ces derniers comme des pacifistes se faisant rarement la guerre. Ils étaient impressionnés par les réalisations intellectuelles de cette culture, comprennant des routes commerciales étendues, une langue écrite complète, une astronomie et des mathématiques bien avancées, ainsi qu'un calendrier maya d'une précision des plus impressionnantes. Cependant, des recherches récentes ont finit par montrer que les Mayas étaient en rélité un peuple plus dur et belliqueux que nous le croyons. Un peuple qui se faisaient souvent la guerre. C'est donc une forte possibilité que cette guerre constante a été un facteur important dans le cheminement au l'effondrement soudain et mystérieux des mayas. Et tout comme leurs voisins de l'empire Aztèque il est bien entendu évident que la pratique régulière des sacrifices humains était tout aussif forte.

Le Coeur dans les Sacrifices Mayas

C'est au nord que les Aztèques devinrent célèbres pour avoir maintenu leurs victimes au sommet des temples en terminant par leur arracher le cœur, offrant aindi l'organe encore battant à leurs dieux. Les Mayas découpaient les cœurs de leurs victimes, comme le montre bien certaines images ayant survécu au temps sur le site archeologique de Piedras Negras. Néanmoins, il y avait une pratique bien plus courant qui était la décapitation ou l'éventrement de leurs victimes sacrificielles, ou bien encore le fait de les attachés et de les poussés dans les escaliers en pierre du haut de leurs temples et pyramides mayas. Ces méthodes se faisaient beaucoup selon ce qui était sacrifié et dans quel but précis. Les prisonniers de guerre, par exemple, étaient souvent éviscérés. Quand le sacrifice était religieusement lié au jeu de balle, les prisonniers étaient alors plus susceptibles de se faire décapiter ou pousser dans les escaliers.

Signification du Sacrifice Maya

Les Mayas considéraient la mort et le sacrifice comme spirituellement liés aux concepts de création et de renaissance. Dans le Popol Vuh, le livre sacré des Mayas, les jumeaux héros Hunahpú et Xbalanque voyagent aux enfers (une métaphore de la mort) avant d'enfin renaître dans le monde d'en haut. Dans un autre chapitre de ce même livre, le dieu Tohil demande un sacrifice humain en échange du feu. Une série d'écriture maya déchiffré sur le site archéologique de Yaxchilán montre une liaison au concept de décapitation et à la notion de création ou de plutôt de "réveil". Les sacrifices sont souvent la marque du début d'une nouvelle ère dans leurs royaumes. Il peut tout autant s'agir de l'ascension d'un nouveau roi ou bien le début d'un nouveau cycle calendaire. Ces sacrifices sont destinés à aider à atteindre la renaissance et le renouvellement des cycles de vie et des récoltes. Ces sacrifices étaient bien souvent effectués par des nombres et/ou prêtres, voir en particulier le roi.

Le Jeu de Balle Maya et leurs Sacrifices

Pour les Mayas, les sacrifices humains étaient souvent associés au leur jeu de balle. Ce jeuconsiste à frapper une balle en caoutchouc dur par des joueurs usant principalement de leurs hanches. Un jeu qui avait souvent une signification religieuse, symbolique ou spirituelle. Les glyphes Mayas montrent un lien assez évident entre la balle et les têtes décapitées. Parfois les balles se voaient même fabriquées à partir de crânes humains. Le jeu de balle était par moment la continuation d'une bataille victorieuse. Les guerriers captifs de la tribu ou ville-état vaincue se voyaient forcés de jouer pour ensuite être sacrifiés. C'est une célèbre image gravée dans la pierre à Chichén Itzá qui montre un joueur de balle victorieux tenant à sa main en l'air la tête décapitée du chef de l'équipe adverse vaincu.

Rois Mayas et sacrifice humain

Les rois et souverains captifs étaient très souvent des sacrifices appréciés par ce peuple d'amérindiens. Sur une sculpture de Yaxchilán, un souverain local du nom de "Bird Jaguar IV", est illustré en jouant au jeu de balle tandis qu'un chef rival capturé du nom de "Black Deer", rebondit dans un escalier voisin sous forme de balle. Il alors probable que le captif a été sacrifié en se faisant attaché puis poussé dans les escaliers d'un temple à l'occasion de cérémonies impliquant le jeu de balle. C'est en 738 de notre ère qu'un groupe de guerrier de Quiriguá a reussit à capturer le roi de la ville-état rivale, Copán. Le roi captif se vit alors sacrifié rituellement.

Sacrifices d'Animaux Mayas

Bien que les sacrifices humains avaient une importance politique et religieuse assez grande dans les sociétés mayas précolombiennes, ce n'étaient pour le moins que des spectacles exceptionnels plus que des rites religieux effectués au quotidien. La plupart des pratiques religieuses de sacrifice mayas ne concernent en réalité que des offrandes non humaines, comme des animaux. Les massacres rituels d'êtres humains ne sont réservés principalement que qu'à l'occasion de deux types de situations : le meurtre d'un captifs ennemi au moment de la célébrations de leur victoire, et finalement l'abattage massif de leurs esclaves dans les rares occasion de sécheresses ou d'inondations graves.

Saignée Rituelle Maya

Un des aspects du sacrifice de sang maya se composait d'une saignée rituelle. Dans le Popol Vuh, les premiers Mayas ont percé leur peau pour l'offrir en offrande aux dieux Tohil, Hacavitz et Avilix. Les rois et les seigneurs mayas perçaient alors leur chair généralement au niveau de leurs organes génitaux, lèvres, oreilles ou langue avec des objets pointus comme des épines de raie. Ces mêmes épines pouvaient se retrouver souvent dans les tombes de la royauté maya. La noblesse étaient considérés comme semi-divins, et le sang des rois comme une partie primoridale de certains rituels mayas souvent lié à l'agriculture. Les hommes nobles mais aussi les femmes étaient ceux participant à ces saignées rituelles. Les offrandes de sang royal provoqué par la saignée étaient ensuite étalées sur les idoles ou versées sur du papier d'écorce qui se fera brûlé. La fumée montante de cette écorce pouvait ouvrir une passerelle entre leurs mondes.

La Décapitation lors des Sacrifices Mayas

C'est aussi important de noter que pour la grande partie de l'histoire maya, la technique prédominante utilisée au moment de leurs rituels de sacrifice humain était la décapitation reconstituant la scène des seigneurs Xibalba, dirigeants du monde souterrain maya, décapitant les légendaires jumeaux et ancêtres mayas Hunahpu et Xbalanque. Les écrits du Popol Vuh indiquent que le plus ancien survivant de la mythologie maya précolombienne, et donc la mort des légendaires jumeaux héros Hunahpu et Xbalanque a par la suite donné naissance au dieu du maïs qui la signification mythologique de la culture de base des mayas. Pour ce qui est des célèbres méthodes d'arrachage du coeur, elles n'ont été mises en pratique que vers les dernières phases du peuple maya, certainement de par les influences de la civilisation aztèque. D'ailleurs, Aztèques et Mayas eux-mêmes inspirés par la civilisation Toltèque.

Les Glyphes Mayas et Sacrifices Aztèques

Ce n'est qu'après les années 1970 que le sacrifice humain maya a été largement étudié. La découverte des ruines maya et vestiges de civilisations précolombiennes par de nombreux archéologues, notamment au large de la côte pacifique et du territoire guatémaltèque, qu'une grande quantité de nouvelles preuves textuelles et sites archéologiques nous ont permis de faire la lumière sur les rituels sacrificiels mayas. Alors qu'il était considéré que la pratique des sacrifices humains rituels en Méso-Amérique précolombienne comme limitée aux cultures précolombiennes aztèque, dont le règne impérial sur la vallée Mexicaine a duré d'envion 1400 à 1521, il est clair que cette pratique était bien répandue dans la culture maya plusieurs siècles avant même celle des Aztèques. Ce sont les découvertes actuelles sur les sites mayas qui indiquent que le sacrifice humain rituel fut continuellement présent au sein des édifices mayas au travers de toutes les régions du Yucatán et cela depuis la période classique (200 à 900) et jusque l'arrivée de la force coloniale (conquistadors) espagnole au courant du XVIème siècle.